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Au-delà de l’« Amour décor » : une quête d’authenticité

Dernière mise à jour : 30 août


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À lire avec le cœur ouvert…


Je partage ce texte de Christiane Singer parce qu’il résonne puissamment en moi.


Cette définition de l’amour — dépouillé de tout décor, de toute façade — me touche au plus intime.


J’essaie, autant que je le peux, avec mes forces et mes failles, de tendre vers cet amour-là : celui qui ne se contente pas d’embellir les apparences, mais qui traverse les ombres, les luttes, les silences, et qui reste, même quand tout semble consumé.


Dans notre société, il y a souvent beaucoup de "bienveillance de surface", de gestes jolis mais parfois vides. Je ressens le besoin de revenir à quelque chose de plus vrai, plus nu, plus vivant. Un amour qui ne craint pas la friction, qui ne fuit pas la nuit, mais qui s’y tient debout, intact.


Ce texte est une invitation à se réveiller ensemble. À se souvenir de ce qui nous fonde. À aimer autrement.


Il me semble aussi que c'est ce que nous cultivons dans nos séances de yoga ensemble… Le Bhakti Yoga — le yoga du cœur - qui fait partie fondamentalement de chacune de nos séances....


Le Texte de Christiane Singer


« Nous ne sommes pas là pour nous bercer les uns les autres, mais pour nous réveiller ensemble, pour réveiller en nous la Mémoire endormie de l’Alliance fondatrice de notre être, nous demander comment accéder de neuf à ce qui est. L’amour décor, l’amour qui embellit les apparences, qui recouvre ce qui n’est pas présentable – le ravalement in extremis de la façade sociale – n’est pas de l’amour.


L'"amour" ou ce que nous croyons être l’amour, avant que n’ait eu lieu l’empoignade, la friction, le corps à corps avec la création, la lutte avec l’ange, la confrontation avec l’ombre qui nous habite, cet amour-là n’est que le royaume de la mièvrerie.


Ce que j’appelle amour est entier dans cette phrase d’un rabbin rescapé d’un camp de la mort : "La souffrance a tout calciné, tout consumé en moi, sauf l’amour." Si cette phrase nous atteint de plein fouet, c’est que nous sentons bien combien nous sommes loin des représentations, du décorum de l’âme. L’amour est ce qui reste quand il ne reste plus rien.


Nous avons tous cette mémoire au fond de nous quand, au-delà de nos échecs, de nos séparations, des mots auxquels nous survivons, monte du fond de la nuit comme un chant à peine audible, l’assurance qu’au-delà des désastres de nos biographies, qu’au-delà même de la joie, de la peine, de la naissance et de la mort, il existe un espace que rien ne menace, que rien jamais n’a menacé et qui n’encourt aucun risque de destruction, un espace intact, celui de l’amour qui a fondé notre être. »


Christiane Singer

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